Le fleuve et ses gorges verdoyantes abreuvent la vie économique et culturelle des communes alentours.
De Saint-Bauzille-de-Putois à Saint-Guilhem-le-Désert, les gorges de l’Hérault offrent un panorama d’exception. Le fleuve fait vivre la haute vallée du département, abreuvant généreusement cette partie sud des Cévennes. Il prend sa source à 1 400 mètres d’altitude, au cœur du mont Aigoual. Les gorges se déroulent sur près de 150 kilomètres. Ce sont ces torrents, par moment apaisés, par moment impétueux, qui ont dessiné le visage majestueux de cette formation géologique. Irrigation des terres agricoles, industrie du textile, minoterie (pour fabriquer les farines)… Le fleuve semble avoir toujours été au cœur de l’activité économique. Tandis que les truites fario, vairons et chabots font toujours le bonheur des pêcheurs, les gorges sont aujourd’hui essentiellement tournées vers l’activité touristique.
De l’eau et de l’or
Tout au long des gorges, lorsqu’un soleil de plomb accable les promeneurs, difficile de résister à ses berges délicieuses. De très nombreuses associations sportives jalonnent son parcours pour le plus grand plaisir des amateurs de canoë, d’escalade ou encore de canyoning. Sensations fortes garanties. Mais ce que l’on sait moins, c’est que ces eaux contiennent également de véritables pépites d’or. C’est d’ailleurs cette idée d’eldorado présumé qui a donné son nom à la rivière. Au Ier siècle avant J-C, on l’appelait Auroris, puis Areros au Moyen Age. L’Hérault n’a adopté ce dernier toponyme qu’en 1790. Historiquement, ce fleuve fait même partie des rivières les plus aurifères de France. On l’aura compris, dans un sens comme dans l’autre, les gorges de l’Hérault valent de l’or.
Plus d’infos sur les activités et les balades autour des gorges, auprès de l’OT Cévennes Méditerranée, plan de l’Ormeau, à Ganges. 04 67 73 00 56.
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