Saint-Chély-d\'Aubrac
La route des lacs sillonne le plateau


Le paysage du plateau a été façonné par son passé géologique et glaciaire. La route des lacs, c’est la D52 qui commence au hameau de Montgrousset et qui descend sur La Canourgue en passant par Les Salces et Saint-Germain-du-Teil. Le premier lac croisé est celui des Salhiens. Un peu plus loin, c’est Souveyrols, le plus petit, qui a la particularité d’être entouré d’un tapis de sphaignes. A deux pas, ne pas manquer la belle cascade du Déroc. On découvre ensuite le lac de Saint-Andéol, le plus connu et le plus grand, situé à 1 225 mètres d’altitude. L’histoire dit qu’à l’époque gallo-romaine, saint Andéol faisait l’objet d’un culte païen. On s’y rendait en procession pour guérir d’ulcères, de rhumatismes… Les habitants y jetaient aussi des offrandes pour éloigner de leur contrée les orages de grêle. Sur le chemin, on s’arrête obligatoirement au pont des Nègres : son nom vient de la truite fario qui prend sur l’Aubrac une couleur sombre ou negras. Depuis le pont qui enjambe la rivière des Plèches, on peut apercevoir en contrebas la chaussée de prismes basaltiques qui témoigne de l’activité volcanique passée et de la présence d’un glacier, il y a plus de 10 000 ans. En surplomb, à 1 260 m, le lac de Born, moins connu. Depuis le buron, Al Mazuc de Born, renommé pour ses spécialités dont l’aligot et la truffade, on a vue plongeante et imprenable sur le lac. On raconte que François Ier l’a fait remplir de carpes en remerciement de services rendus par les moines d’Aubrac.  Avant la descente, on finit au col de Bonnecombe et son étang (étape gourmande au Relais des lacs tout proche, pour un aligot au top) d’où l’on peut gagner à pied ou en VTT le signal de Mailhebiau qui culmine à 1 469 m.

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