L’histoire de Millau, bien connue pour son Viaduc, s’est écrite à travers le travail de la peau et la manufacture des gants.
Nichée aux pieds du causse Noir, du causse du Larzac et du causse Rouge, la cité s’est étendue au Moyen Age à la confluence du Tarn et de la Dourbie. Autour de l’élevage des brebis, l’Aveyron développe des savoir-faire multiséculaires, le Roquefort bien sur, mais aussi l’art de la mégisserie.
Dix millions de gants par an
Depuis le XIe siècle, le travail de la peau et du cuir laissait déjà son emprunte dans la ville. Au XVIIIe siècle, cet artisanat se mue en activité industrielle. La ville devient alors la capitale de la peau et fait du gant une spécialité toute millavoise. L’histoire des tanneurs et des gantières qui taillent, cousent ou brodent les gants est racontée au musée de Millau. Au milieu du XXe siècle, la ville compte jusqu’à 80 gantiers qui produisent plus de 5 millions de paires de gants par an. Après une période de déclin, l’accessoire de mode s’est transformé un objet de luxe. La ganterie millavoise connaît aujourd’hui un véritable renouveau grâce à la haute couture. Deux grandes maisons ouvrent leurs ateliers à la visite. En poussant les portes de la maison Causse Gantier, fondée en 1892, ou de la Maison Fabre, le visiteur embarque pour un voyage dans le temps et l’élégance.
Musée de Millau. 5,50 € dès 18 ans. Tél. 05 65 59 01 08. Causse Gantier : 05 65 60 03 05. Maison Fabre : 05 65 60 58 24. Plus d’infos à l’OT de Millau au 05 65 60 02 42. www.millau-viaduc-tourisme.fr
