Au beau milieu de ses vignes, sur l’aire de l’appellation Saint-Chinian, le village dévoile un patrimoine remarquable.
C’est le Moyen Age qui a façonné Murviel-lès-Béziers tel qu’on la connaît aujourd’hui. Ses ruelles en circulade, constituées autour du château, ne laissent aucune place au doute. Par sa position stratégique, entre Béziers et Cahors, Murviel disposait d’une puissance militaire importante. La renommée de ses marquis dépassait les frontières locales, au point de les voir siéger aux États du Languedoc jusqu’à la Révolution française. Depuis le XIXe siècle, la mairie est installée dans une partie du château, le reste appartenant à deux propriétaires privés. Accolée à la bâtisse, l’église Saint-Jean-Baptiste a été élevée dès le XIIe siècle. Son abside, inscrite sur la liste des Monuments historiques en 1963, mérite une attention toute particulière. Depuis les terrasses du château, enfin, un panorama sur la vaste plaine de l’Orb vaut le détour.
Au pays des poupées de chiffon
Côté traditions, Murviel-lès-Béziers n’est pas en reste. Et il est une coutume particulièrement charmante une fois les beaux jours arrivés. Elle n’est pas ancestrale. Celle-ci trouve son origine en 1997. Deux Murvielloises revenant du Mexique ont eu l’idée de créer des poupées de paille et de chiffon à taille humaine, pour faire revivre les métiers d’autrefois. Depuis, chaque été, les rues du village se parent d’intrigantes “Petetas” (en occitan). Leur présence signe la fin des moissons et le début des vendanges. Le 23 juillet, une fête leur est dédiée. L’occasion de danser, chanter et de déguster quelques bons crus du terroir. Car ici, c’est l’AOC Saint-Chinian qui règne en maître.
Plus d’infos auprès de l’office de tourisme des Pechs. 04 67 35 90 07. www.tourisme-des-pechs.com
