Etendu sur plus de 2 500 km2, le plateau de l’Aubrac reste une destination très prisée par les touristes.
Mur ce haut plateau de l’Aubrac, deux villages sont intimement liés. Aubrac, qui a donné son nom à cet espace naturel et sa commune de rattachement Saint-Chély-d’Aubrac, située à 8 km de la première. Deux lieux où les maisons et les hommes sont solides, tant les conditions climatiques, surtout en hiver, sont parfois âpres et rudes.
De l’effort au réconfort
Quelle que soit la saison, les paysages alentours de ces cités sont d’une immensité et d’une beauté à couper le souffle. A 1 000 mètres d’altitude, flore et faune, très diversifiées, convient le visiteur à l’exercice physique et à la méditation. Deux activités chères aux randonneurs qui suivent ici aussi l’un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, la via Podiensis. Dès le XIIe siècle, les pèlerins trouvaient notamment à la domerie d’Aubrac un lieu d’accueil et de réconfort. Fondée entre 1108 et 1125 par l’abbaye de Conques, il en subsiste encore trois bâtiments. Les marcheurs se présentent toujours en nombre dans ces deux communes : environ 20 000 d’entre eux y font étape. Avant de poursuivre leur route en franchissant le pont des Pèlerins, sur la rivière Boralde, à Saint-Chély-d’Aubrac. Bien que l’essor touristique des deux villages se soit développé autour de la marche, la pêche et la richesse du patrimoine naturel, culturel ou gastronomique séduiront aussi les épicuriens.
Plus d’infos à l’OT Aubrac-Laguiole et bureau de Saint-Chély-d’Aubrac au 05 65 44 21 15. ww.stchelydaubrac.com
