Il fait bon vivre dans la sous-préfecture de la Lozère, qui ne manque pas d’atouts pour d’agréables vacances.
Florac, c’est avant tout l’histoire d’une source. Du rocher de Rochefort qui surplombe le bourg, jaillissent des eaux tumultueuses, qui sautent d’un rocher à l’autre et dévalent à flanc de colline jusqu’au château, après avoir traversé le romantique parc Arnal et plongé sous un joli pont de fer. Assagie, la source du Pêcher traverse ensuite la ville, s’épanouissant dans de vastes bassins successifs, où s’ébattent des truites. Le tableau est charmant. La balade au fil des ruelles est très agréable, pour découvrir petits passages dérobés, mini-labyrinthes, maisons typiques. Florac est une ville où il fait bon se prélasser pendant les vacances. D’ailleurs, les terrasses des cafés et des restaurants sont animées en été, que ce soit sur la belle place de la mairie ou encore la vaste esplanade ombragée par des platanes.
Haut lieu de l’écotourisme
Florac, c’est aussi un terroir très marqué et un territoire préservé. Le château, flanqué de ses deux tours, après avoir abrité les seigneurs de Florac, fut grenier à sel et prison ; aujourd’hui, il abrite le siège du Parc national des Cévennes, avec un point d’accueil où les visiteurs peuvent tout apprendre sur le seul parc national habité en France. Le PNC propose un festival Nature composé d’une multitude de sorties guidées, ateliers et autres découvertes du patrimoine local. Juste à côté, l’ancien tribunal accueille, lui, le siège de l’Entente inter-départementale Causses et Cévennes, gestionnaire du bien classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Nous sommes bien ici dans la capitale de l’écotourisme. Le terroir se dévoile également dans la gastronomie : de petites boutiques permettent de découvrir le travail des producteurs cévenols, fromage, charcuterie, confitures, sirops, miel, confitures…
Maison du Parc national des Cévennes, 04 66 49 53 00.
Ouvert toute l’année, tous les jours.
