La Grand-Combe
Plongée dans le quotidien des mineurs cévenols grâce au Puits Ricard


Pendant un siècle et demi, La Grand-Combe s’est développée autour de sa production houillère. Le Puits Ricard et la Maison du mineur sont les principaux vestiges de l’activité industrielle cévenole.

L’activité commence dans les années 1830 et le record de production est atteint en 1958 avec 20 000 ouvriers travaillant sur l’ensemble du bassin houiller d’Alès-La Grand-Combe. L’exploitation du charbon cévenol a cessé en 1985. Le Puits Ricard et la Maison du mineur sont les principaux vestiges de ce pan de l’histoire industrielle. L’ensemble du site date de 1935 et comprend des éléments architecturaux classés aux Monuments historiques. Le chevalement du Puits Ricard est à lui seul très impressionnant. Il permettait la descente des cages  jusqu’à 801 mètres de profondeur. Il a fait l’objet d’un important chantier de restauration et le public peut l’approcher. La visite se poursuit vers la salle des machines, moteur de l’extraction.

Sauvé de l’oubli

Depuis une passerelle, on observe le tambour sur lequel s’enroulaient les câbles de la machine d’extraction, unique en Europe. Le poste du machiniste, les compresseurs d’air, les génératrices d’électricité sont là également. Rien n’est factice à la Maison du mineur. Tout est d’époque et a été sauvé in extremis de l’oubli. On entre dans le quotidien des gueules noires, avec le bâtiment des lavabos où ils se douchaient. On y comptait 1 600 monte-habits hissés au plafond au moyen d’une chaîne. Dans une des salles, on trouve des photos, lampes, matériels de fond, briquettes et boulets de charbon, fossiles, plans ainsi que la reconstitution de l’habitat du mineur. L’atelier de lampes de mine de sûreté dans son état d’origine (1873) vaut vraiment le coup d’œil.

Ouvert tous les jours de 9 h à 12 h et de 14 h 30 à 18 h, le dimanche
et jours fériés de 14 h 30 à 18 h 30. 3 € et 5 €. 04 66 34 28 93.
www.cevennes-tourisme.fr

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