Lattes
Voyage dans l’antique passé de Lattara


Le site archéologique de Lattara et le musée Henri-Pradès se renouvellent sans cesse au gré des fouilles.

Découvert en 1963 sur un terrain agricole, le site de Lattara a rapidement dévoilé un potentiel d’exception. Une véritable petite ville, aux fondations intactes, semblait se déployer sous terre. Elle daterait du VIe siècle avant J-C

Prototype urbain

Ses maisons de pierres et de briques, ses graffitis, ses objets venus d’ailleurs… Les archéologues en sont rapidement convaincus, la zone faisait office de comptoir étrusque. Evidemment, avant leur arrivée, de petits villages gaulois s’étaient déjà établis non loin de là. Les peuples ont donc cohabité. Puis échangé. De manière successive, le port et sa ville ont été occupés jusqu’à l’époque romaine. Le site n’a pas encore livré tous ses secrets. Aujourd’hui, des chercheurs du CNRS, du ministère de la Culture et de l’université Montpellier III mobilisent encore leurs forces à la recherche de vestiges. Au musée Henri-Pradès, accolé au site, le visiteur peut toucher du doigt le quotidien antique des Lattarenses. De nombreux objets déterrés ont été regroupés là. Des assiettes accueillant des graffitis étrusques, des coupes, des bobines et autres amulettes. D’après les chercheurs, ce qui fait la beauté du site, c’est qu’il peut être considéré « comme l’un des exemples les plus parlants de l’origine la plus lointaine des villes actuelles. »

Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi. Plein tarif : 2,50 € à 3,50 €. Jusqu’au 10 août, le musée présente aussi son exposition temporaire “Jean Arnal et le néolithique en Languedoc”. 04 67 99 77 20.

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