Entrée et dessert sur deux plateaux bien garnis.
Impossible en Lozère de commencer un repas sans charcuterie, ni de le finir sans fromage ! Et cela, même après un bon aligot. Il faut dire qu’au pays des Sources, les deux plateaux, celui des charcuteries (même si les élevages de porcs sont bien peu nombreux) et celui des fromages sont abondants et de qualité. Grâce à une diversité géographique évidente, brebis, chèvres et vaches sont bien présentes en Lozère. Autant dire que la production fromagère est riche et variée. Le roquefort est fabriqué chez nos voisins aveyronnais mais une grande part de l’aire de collectage du lait de brebis est lozérienne. Le roquefort du coup est à moitié lozérien ! Il en va de même pour le laguiole sur l’Aubrac. Autre vedette, le pélardon dont l’AOC s’étend sur une grande partie des Cévennes et dont certains s’enorgueillissent de collectionner les médailles d’or, chaque année au Concours général agricole de Paris. Ne pas hésiter à craquer pour les fromages fermiers à la production plus limitée mais à la qualité et au goût à nul autre pareil. En parallèle du fromage, la production yaourtière, notamment en bio et en lait de brebis, propose aussi des produits qualitatifs, au goût très local aussi (châtaigne, myrtille…). La transformation charcutière est, elle aussi, bien vivace : du classique saucisson de porc à la saucisse fine au roquefort ou à la châtaigne, en passant par le fricandeau, spécialité de Meyrueis avec la saucisse d’herbes, les pâtés, les jambons… S’ajoute à cela toute la tripaile : sac d’os, spécialité de la confrérie de Bagnols-les-Bains, la pouteille et les manouls pour celle de La Canourgue.
